Une étude de l’équipe LPTC de l’Université Mixte de Recherche EPOC (CNRS / Université de Bordeaux) confirme la très grande qualité des eaux en bouteille.
Une étude publiée sur les eaux en bouteille menée par l’équipe LPTC de l’unité mixte de recherche du CNRS et de l’université de Bordeaux, la plus fine jamais réalisée, confirme la très grande qualité des eaux minérales naturelles et des eaux de sources. Les mesures de protection des sources, mises en place et renforcées au fil des dernières décennies, ont permis de préserver de façon exemplaire les aquifères des eaux minérales naturelles et des eaux de sources.
Au cours de cette étude, 330 molécules indésirables, comme les résidus de médicaments, d’hormones, de pesticides et de molécules liées aux polluants émergents [1] ont été investiguées pour vérifier leur absence dans les eaux embouteillées. Un large échantillon de 40 marques d’eaux minérales naturelles et d’eaux de source a fait l’objet de plus 13 000 analyses, réalisées par l’équipe LPTC.
Cette équipe, spécialiste de l’étude des molécules émergentes présentes dans l’environnement, a été choisi pour la finesse de ses outils d’analyse. Il est l’un des rares laboratoires français à pouvoir détecter des traces de polluants au niveau du nanogramme, soit un niveau de 10 à 100 fois plus bas que les analyses pratiquées habituellement.
La qualité des eaux a été évaluée, non pas à la sortie de la source, mais bien sur les eaux déjà embouteillées, telles qu’elles sont délivrées aux consommateurs.
Sur 13 000 analyses, absence de composés recherchés dans 99,7% des dosages.
100% des eaux minérales naturelles et des eaux de sources sont conformes à la réglementations.
Sur les 183 médicaments et hormones recherchés, aucune trace – pas même un nanogramme – n’a été détectée dans les bouteilles d’eaux minérales naturelles et d’eaux de source.
100% des échantillons sont conformes à la réglementation à des seuils même 2 fois plus bas que les limites réglementaires en matière de pesticides. Aucune nano-trace n’a même été détectée dans 78% des échantillons testés.
Sur la minorité d’échantillons pour lesquels des nano-traces de pesticides ont été détectées, les teneurs étaient toujours 2 fois inférieures au seuil réglementaire et en moyenne dix fois inférieures à celles observées en moyenne dans l’eau de distribution.
Pour saisir l’échelle infinitésimale de ces traces, on estime qu’elles représentent des teneurs 200 fois inférieures au seuil maximum admis pour les pesticides dans les produits alimentaires, y compris les produits bio.
On estime [que ces traces] représentent des teneurs 200 fois inférieures au seuil maximum admis pour les pesticides dans les produits alimentaires, y compris les produits bio.
Aucune trace phthalate n’a été détectée au cours de l’étude. Les bouteilles en PET, qui est un matériau sain et 100% recyclable ne contiennent pas de phthalates.
La pureté des sources d’eaux embouteillées est naturellement protégée par des gisements rocheux et un éloignement géographique des activités humaines. Ces eaux ne subissent aucun traitement de désinfection, ni aucun traitement pour éliminer les contaminants d’origine humaine.
La pureté des sources d’eaux embouteillées est naturellement protégée par des gisements rocheux et un éloignement géographique des activités humaines.
Au delà de cette enveloppe naturelle, les professionnels des eaux minérales naturelles et des eaux de sources ont mis en place de nombreuses mesures pour préserver les aquifères de toute pollution humaine. Ces actions menées sur le long terme, ont permis par exemple de bannir l’usage de pesticides dans de larges périmètres autour des sources, ou de lancer des programmes de sauvegarde d’espèces animales et végétales pour maintenir la biodiversité autour des sources.
A l’initiative de la Fédération Nationales des Eaux Conditionnées et Embouteillées (FNECE), composée de la Maison des Eaux Minérales Naturelles (anciennement CSEM) et du Syndicat des Eaux de Sources (SES), l’équipe de Physico et Toxico-Chimie de l’environnement, appartenant à l’UMR EPOC, unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Bordeaux, a mené cette vaste étude sur la qualité des eaux embouteillées. Doté d’outils d’analyse de dernière génération, l’équipe du LPTC de Bordeaux est l’un des rares laboratoires à être en capacité de descendre aussi bas dans les seuils d’analyse, au niveau du nano gramme (1ng = 10-9g, soit 0,000000001g).
Internationalement reconnu dans l’analyse des nano-traces, il a mis en place des protocoles qui sont parmi les plus exigeants au monde, garantissant des résultats d’un très grand niveau de fiabilité.
[1] Polluants émergents : Une molécule émergente est un composé organique répandu dans l’environnement à cause des activités humaines et nouvellement détectable grâce aux progrès analytiques.