Le nouveau-né a des besoins en eau spécifiques : son corps est composé à 75 % d’eau, proportion nettement plus importante que chez les adultes (60 %), qui le rend susceptible de se déshydrater plus rapidement. Ses reins ne sont pas encore matures et excrètent une urine moins concentrée. C’est pourquoi ses besoins en eau sont comparativement plus importants que ceux d’un adulte.
Pour aider les jeunes parents à bien choisir l’eau pour leur bébé, l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a formulé en 2003 des recommandations portant sur 42 critères qui sont repris dans la réglementation : arrêté du 14 mars 2007 et arrêté du 28 décembre 2010
L’AFSSA recommande de préparer les biberons des nourrissons avec une eau dont la minéralisation totale est égale ou inférieure à 1 000 mg/litre. La quantité de fluor est aussi un critère de choix. Certains pédiatres prescrivent une supplémentation en fluor, il convient alors d’utiliser une eau n’en contenant pas plus de 0,3 mg par litre, contre 0,5 mg par litre pour les enfants ne recevant aucune supplémentation. Dans tous les cas, les nitrates ne doivent pas dépasser 10 mg par litre.
Plusieurs eaux répondent parfaitement à ces critères et conviennent à la confection des biberons et à l’hydratation de tous les bébés :
L’AFSSA rappelle également les précautions à prendre au moment de la préparation du biberon : réaliser le mélange entre l’eau et le lait en poudre au dernier moment, ne le conserver que peu de temps ensuite, ne pas sécher le biberon au torchon etc.
Les étiquettes des eaux minérales et de source vous indiquent précisément leur composition et les teneurs en minéraux, pour vous permettre de choisir la plus adaptée.
Pour les biberons et plus généralement, pour l’hydratation des bébés de moins d’un an, il faut rechercher la mention : « Convient à l’alimentation du nourrisson ». Elle est réservée aux eaux embouteillées qui respectent des critères de qualité établis par la règlementation. L’arrêté du 14 mars 2007 (1) et celui du 28 décembre 2010 (2) fixent des critères de qualité microbiologiques et des valeurs limites strictes, et précise que la mention ne peut être apposée que « sur la base d’analyses physico-chimiques officiellement reconnues » (J.O n° 81 du 5 avril 2007).
(1) Arrêté du 14 mars 2007 relatif aux critères de qualité des eaux conditionnées, aux traitements et mentions d’étiquetage particuliers des eaux minérales naturelles et de source conditionnées.
(2) Arrêté du 28 décembre 2010 modifiant l’arrêté du 14 mars 2007 relatif aux critères de qualité des eaux conditionnées