Bouteille en plastique recyclé ou en verre, réemployée ou à usage unique, brique ou canette… La question de l’optimisation des emballages de nos eaux uniques est au cœur de nos préoccupations.
Le secteur des eaux minérales naturelles est mobilisé depuis 30 ans pour optimiser l’emballage de ces eaux uniques et notamment de la bouteille en plastique : recyclage et généralisation progressive de l’intégration de matière recyclée (rPET), réduction des emballages notamment via le développement des grands formats, expérimentation du vrac, etc.
En parallèle des actions des minéraliers pour réduire le plastique mis en marché, tout en poursuivant un objectif de 0 déchet abandonné, le secteur a engagé une étude comparative de l’empreinte carbone des emballages pour l’eau en bouteille.
L’objectif ? Faire les meilleurs choix industriels permettant de contribuer à la décarbonation de la France et participer à la lutte contre le réchauffement climatique.
La MEMN a ainsi fait réaliser la première Analyse de Cycle de Vie (ACV) comparative et sectorielle. C’est à date l’étude la plus exhaustive et représentative sur le marché français. Elle a été menée par des experts indépendants et a associé la Fondation Tara Océan.
Il en ressort que la bouteille intégrant 20% de matière recyclée (rPET) présente le meilleur impact carbone avec un résultat de 0,11 kgCO2 eq pour la bouteille d’1 L.
En comparaison, pour l’eau minérale naturelle plate :
Aujourd’hui, la bouteille en plastique rPET reste la solution la plus adaptée pour préserver les qualités intrinsèques de l’eau minérale naturelle et pourrait gagner en performance environnementale en étant de plus en plus circulaire :
La bouteille circulaire est une bouteille en plastique PET entièrement recyclable, qui atteint au minimum les objectifs de collecte pour recyclage et qui intègre une majorité de plastique recyclé (rPET).
Dans l’hypothèse où le taux de collecte pour recyclage est de 100% et que le taux d’incorporation de rPET est de 100%, le gain serait d’environ 35/40% ( par rapport au scenario initial d’une incorporation à 20% de rPET et un taux de collecte pour recyclage de 57%)
Aujourd’hui, la bouteille en plastique rPET reste la solution la plus adaptée pour préserver les qualités intrinsèques de l’eau minérale naturelle et pourrait gagner en performance environnementale en étant de plus en plus circulaire :
La bouteille circulaire est une bouteille en plastique PET entièrement recyclable, qui atteint au minimum les objectifs de collecte pour recyclage et qui intègre une majorité de plastique recyclé (rPET).
Dans l’hypothèse où le taux de collecte pour recyclage est de 100% et que le taux d’incorporation de rPET est à 100%, le gain serait d’environ 35/40% (par rapport au scenario initial d’une incorporation à 20% de rPET et un taux de collecte pour recyclage de 57%).
En 2023, une consigne pour recyclage sous forme de points de collecte pourrait être mise en place dans les supermarchés par exemple, le consommateur avancerait une somme lors de l’achat de sa bouteille d’eau, qui lui serait remboursée lorsqu’il ramène l’emballage vide. A l’instar des pays européens voisins, la consigne pour recyclage permettrait d’augmenter sensiblement le taux de recyclage des bouteilles et de réduire les déchets abandonnés dans la nature.
La matière première disponible stagne en raison du taux de collecte pour recyclage qui atteint aujourd’hui un plafond de verre et qui pourrait être dépassé grâce à la consigne pour recyclage. Par ailleurs, la demande est en forte augmentation : de nombreux secteurs doivent intégrer du plastique recyclé : cosmétiques, textiles… Il en résulte une forte tension sur l’approvisionnement, et par conséquent une augmentation sans précédent des prix des matériaux.
Les minéraliers appellent les pouvoirs publics à donner un accès prioritaire au rPET alimentaire pour les industries boissons, ayant initialement mis en marché cette matière et étant les seules à être obligées réglementairement à un taux d’incorporation minimum de ce rPET.
Le cycle de vie des autres contenants potentiels (bouteilles en verre réemployées, canettes en aluminium, briques…) doit être décarboné.
La décarbonation du transport et de la logistique sera nécessaire pour les bouteilles en verre réemployées. La décarbonation de la production d’aluminium et une augmentation de l’incorporation d’aluminium recyclé seront indispensables pour les canettes. Les briques, quant à elles, si elles présentent un impact carbone similaire pour le contenant de 50cL, doivent devenir entièrement recyclables et intégrer de la matière recyclée.
Les minéraliers s’engagent à travailler avec les acteurs de la chaîne de production et de recyclage pour que ces emballages puissent atteindre une meilleure performance environnementale à l’avenir et intégrer plus largement le mix d’emballages du secteur.
Les minéraliers investissent dans des expérimentations de vente en vrac afin de pouvoir tester ce dispositif en circuit CHR d’abord avec un premier pilote lancé en octobre 2022 puis, plus largement, l’expérimenter en circuit GMS.
L’eau minérale naturelle est conditionnée à la source dans de grands contenants (bonbonnes), livrées ensuite dans les établissements et connectées à la machine de distribution proposée sur place. L’eau minérale naturelle peut ainsi être proposée au verre, à la gourde ou à la carafe.
Au-delà de l’amélioration des emballages existants, les minéraliers poursuivent leurs travaux de recherche pour proposer de nouvelles solutions d’emballages comme les recharges à domicile, les fontaines d’eau minérale naturelle en restauration collective.
Retrouvez l’infographie présentant les résultats de l’étude pour chaque emballage : ici.
Retrouvez également ci-dessous notre synthèse de l’étude.